1947-1954 : reprise des activités

Le premier Congrès national de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles d'après-guerre se tient à La Rochelle, en septembre 1947. Il ravive, à travers les mots de son président Henri Queuille, le souvenir des grandes heures de la FNMCA et son esprit démocratique : 

"Le 129 boulevard Saint-Germain était le siège d'une Fédération qui, si elle ne faisait pas de politique, groupait des hommes qui avaient le désir de voir maintenir le régime, qui étaient des républicains. Ils appartenaient à des nuances de l'opinion républicaine qui étaient différentes, mais, comme on ne faisait pas de politique dans la maison, cela  ne créait aucune difficulté."

Cette volonté de rassembler après la difficile période depuis 1945, s'accompagne de la reprise des travaux concernant le devenir de l'agriculture française. Parmi les travaux à l'étude, la question d'une Sécurité sociale adaptée aux besoins du monde agricole prédomine ; elle donne lieu à l'adoption par le Congrès d'une motion sur la protection sociale en agriculture.

Jusqu'en 1954, les Congrès successifs articuleront leurs réflexions autour de préoccupations économiques et sociales accompagnant la modernisation de l'agriculture française de ce milieu du XXe siècle.

Aspiran, visite à la cave coopérative "La Clairette", 30e Congrès, Montpellier, 1948. Archives CNMCCA.

L'arrivée de M. le président de la République à la Maison de l'agriculture, 31e Congrès, Alger, 1949. Archives CNMCCA.

Discours du Président Queuille pendant la séance de clôture, 32e Congrès, Reims. Archives CNMCCA.

Le bureau et les personnalités du Congrès à la Salle Rameau, 33e Congrès, Lyon. Archives CNMCCA.